Historienne et enseignante de formation, je travaille depuis 5 ans comme collaboratrice personnelle d’Anne-Catherine Lyon, au service de la formation et de la jeunesse.

Troisième génération d’une famille d’immigrés italiens, originaire de Roches, un petit village à côté de Moutier, c’est à Renens que j’ai passé les 17 premières années de ma vie.

Mon enfance a été bercée par les discours pour l’indépendance du Jura, mais mes illusions de petite fille se sont aussi brutalement heurtées à la réalité des retours précipités dans leur pays de plusieurs de mes camarades de classe, en réaction au climat xénophobe nauséabond des «années Schwarzenbach».

Marquée par la non-élection de Liliane Urchtenhagen, en 1983, ce sont les luttes féministes qui ont motivé mes premiers engagements politiques; en particulier l’organisation de la Grève des femmes, à laquelle j’ai pris une part très active.

J’ai poursuivi cet engagement militant dans la mouvance de gauche, avant d’entrer au parti socialiste.Dans ma commune, à Grandvaux, je me suis engagée au sein du conseil, en particulier pour le projet de fusion des 5 communes.

Comme membre du bureau de la Commission fédérale pour l’enfance et la jeunesse, je mets tout en oeuvre pour que la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale des enfants et des jeunes devienne une priorité à l’agenda politique.

C’est riche de toutes ces luttes, que ce soit pour réaliser l’égalité entre les femmes et les hommes, pour garantir l’égalité des chances par la formation, pour défendre les plus fragiles de notre société; c’est pour tous ces combats qui visent à plus de justice sociale, d’égalité et de solidarité, que je me présente aujourd’hui comme candidate au Conseil national.